La méthode French, c’est ma façon d’apprendre l’anglais en chanson.
La méthode French ça veut dire l’anglais, avec de la pédagogie en FRançais EN CHanson.
La méthode French, c’est l’histoiiiiiiiire de ma viiiiiiiie. 🎶
Là où les pièces du puzzle se sont assemblées.
Car non, l’Éducation nationale n’a RIEN à voir avec mon amour pour la langue anglaise.
Ça vient de bien avant.
T’es prêt pour le perso ?
L’histoire familiale. Chapitre 1 : la mère
Mon grand-père était espagnol. Je ne l’ai jamais connu. Ma mère non plus, d’ailleurs. Mais il nous a laissé en héritage l’espagnol. Ma mère m’a appris quand j’étais très jeune des comptines et chansons en espagnol.
🎶 Si vas a la romeria morena mía de San Andres
🎶 De colores se visten los campos en la primavera
Moralité : elle m’a ouvert les oreilles à d’autres sons. La mémoire auditive des tout petits est phénoménale. Je connais encore ces comptines par cœur et ça fait 45 ans que je n’y avais pas pensé…
L’histoire familiale. Chapitre 2 : le frère
Je suis née en 77. Mon frère a 6 ans de plus que moi. Il m’a offert mon ticket d’entrée pour l’anglais : le Top 50. Je chantais à tue-tête les tubes qu’il écoutait, en essayant de reproduire parfaitement les sons, sans RIEN comprendre. Mon oreille était faite. 🎶 On the night de RAF était ma chanson phare. Années 80, mes amours…
Réflexion : lors de l’apprentissage de la langue, tu commences par la parler et te faire corriger.
Pourquoi a-t-on appris l’anglais en l’écrivant le premier jour de classe en sixième, hein ?
Pourquoi ? (Eh oui, j’ai été professeure des écoles, alors que je sais que ça a changé depuis, un peu, en théorie… Mais bon, le mal a été fait et a traumatisé toute une génération !)
Arroser les graines
La graine de l’anglais était plantée. La chanson, la danse et les répétitions à l’infini l’ont arrosée et ont ensoleillé le terrain.
Pour autant, c’était du charabia. On repassera pour la prononciation.
Même quand je chantais par cœur 🎶 We are the world à la fin de mon année de CM2, ça restait très juste (pas vocalement, hein), mais il n’y avait aucun sens.
Le déclic
Et puis un jour, le déclic. Le moment Euréka, comme on dit en pédagogie. Aaaaaaah, il ne dit pas « anozerdégozbaille » mais « another day goes by » ??? WTF.
Et la lumière fut.
Je dilapidais mon argent de poche en OK Podium, Star club et autres magazines « pourris » pour avoir LA chanson sur les 4 (oui, il y avait une page cartonnée avec les paroles de 4 chansons, 3 en français (qui s’en fout ?) et 1 en anglais (trésor)). Ça faisait cher la connaissance de la chanson, mais la passion n’a pas de limites.
Je te rappelle qu’il n’y avait pas Internet à l’époque, OK ??
Après, les pochettes de CD. Enfin, l’achat des CD en priant pour qu’il y ait le livret de paroles à l’intérieur. Et méga déception s’il n’y était pas !!
Bref, j’ai construit mon anglais comme ça, avec Michael Jackson, Madonna et George Michael. Et le Top 50. Et les tubes à la radio. Et mon anglais était amusant, vivant, pas comme à l’école. Sauf avec Mme Chan, je t’en reparlerai un jour.
Et j’ai grandi. Et j’ai continué à chanter et à aimer l’anglais, qui n’était pas ma langue maternelle.
Et j’ai fait des études d’ingénieur. Et j’ai continué à faire mon sport en musique et à aimer l’anglais.
Et j’ai dû parler et écrire en anglais pour ma thèse. Et pour me mettre dans le mood, j’avais ma playlist, in English of course.
Et j’ai dû présenter des conférences en anglais pour expliquer mes travaux. Et j’ai dompté ma trouille et j’ai répété à mort pour être au top.
Puis je me suis tournée vers l’enseignement.
Et c’est donc tout naturellement que j’ai fait chanter mes élèves pour apprendre l’anglais. D’abord parce qu’à la maternelle ils ne savent pas écrire, et parce qu’en primaire ils sont déjà en train d’apprendre à écrire le français, on ne va pas en plus leur faire écrire de l’anglais ! No way.
Alors on a chanté, chanté, chanté.
Et après, quand je me suis mise à mon compte, je me suis rendue compte qu’à chaque blocage de mes élèves, j’avais en stock une petite chanson pour le débloquer.
– I can to go?
Nope. Après “can” y’a pas de “to”. Écoute : 🎶 I never can say goodbye. Tu peux retrouver la règle en vidéo, si tu veux.
– When I will be old I will be rich.
Nope. When I am old. Après le “when”, y’a pas de “will”. Écoute 🎶 And when the rain begins to fall. Là aussi, j’ai déjà fait une vidéo explicative.
Et ce qui marchait avec les petits à l’école, marchait pour des règles plus difficiles pour les élèves ingénieurs pour leur TOEIC (🎶 A seven-nation army, pas A seven-nations army. Tu peux aussi aller voir ma vidéo dédiée à cette règle grammaticale), ou pour les adultes qui reprenaient des cours pour la conversation, à chaque fois, le passage musical filait la banane, créait un lien entre nous. L’apprentissage de l’anglais en était simplifié !
Et mes élèves ressortaient enchantés.
Et en chantant.
Comme dirait Sardou.
Et comme ça marchait quel que soit l’âge, quel que soit le niveau, et que j’avais toujours la chanson en tête, ainsi est née la méthode FRENCH : apprendre l’anglais, avec la pédagogie en FRançais EN CHanson.
Toutes tes questions sur ma façon de t’apprendre l’anglais en chanson
Eh oui, je te vois venir avec tes questions. Alors, j’essaye d’anticiper :
– Est-ce que tu nous fais uniquement apprendre l’anglais en chanson ?
Les chansons anglophones tiennent une place primordiale pour moi, tu l’as lu plus haut, à cause de l’écoute et de la répétition qu’elles offrent. Et donc de leurs opportunités pour mémoriser ! Mais, je construis aussi mes cours avec des pubs, des extraits de films, des vidéos, des audios extraits de concours… Tout ce qui m’amuse, me fait réfléchir, et… est mémorable !! Pas uniquement de la chanson car on n’a pas tous les mêmes références et certains sont parasités par la musique et n’entendent pas les paroles. Mais de toutes les façons, ça devient fluide et naturel avec chaque apprenant au fur et à mesure.
– Tu fais plusieurs formations ?
Oui, car chaque parcours et chaque besoin est unique pour apprendre une langue étrangère. Tout dépend de tes objectifs, de ton budget, du feeling entre nous !! Certaines personnes testent un format court et efficace (comme les verbes irréguliers ou le Best of TOEIC par exemple) to get their feet wet et ensuite, prennent une formation individualisée plus longue… Chacun est libre !
– On est obligé de passer par le CPF pour prendre des cours d’anglais ?
Nope. Les conditions d’utilisation du CPF sont très encadrées et règlementées. Surtout et notamment l’obligation de devoir passer en fin de formation une certification (type TOEIC). Du coup, certaines formations courtes (comme l’apprentissage des verbes irréguliers) n’ont pas du tout cet objectif et ne sont donc pas éligibles au CPF.
En revanche, si tu souhaites inclure la langue de Shakespeare dans ta pratique professionnelle, c’est tout à fait possible de mobiliser ton CPF.
Mais si tu souhaites payer les cours de ta poche, c’est possible aussi !
Si tu représentes une entreprise, et que tu veux financer une formation pour tes collaborateurs, c’est également possible. Y compris finançable par les OPCO, car je suis certifiée Qualiopi.
Quoiqu’il en soit, n’hésite pas à me contacter, on détaillera les possibilités ensemble !
– Est-ce que tu fais tous les niveaux d’anglais ?
Chaque formation a un but bien précis et est déclinable en fonction du niveau d’entrée de chacun, de son investissement, de sa capacité à perfectionner son anglais…
De mon côté, je suis hautement adaptable, grâce à mon parcours. J’ai enseigné aussi bien à l’école primaire qu’en école d’ingénieur, en passant par des grands débutants adultes.
Ma posture n’est pas la même. Mes chansons non plus 😅. Mes objectifs pour chacun non plus !
Outre le niveau d’anglais de départ, l’objectif visé est aussi capital : passer un concours (lequel ? quel score ?), préparer un voyage dans un pays anglophone, préparer un entretien d’embauche… Ces finalités ne vont pas mobiliser les mêmes capacités à écouter et à réagir, ni le même temps de travail, ni le même degré d’exigence… Du coup, il est nécessaire de bien clarifier ton objectif et je m’adapterai.
Mais comme là je travaille en distanciel, j’ai décidé pour l’instant de ne plus prendre d’élèves trop petits, ni de scolaires (sauf la formation sur les verbes irréguliers !).
– Mais tu fais des formations business en chanson aussi ?
Haha !! Qui a dit qu’on n’avait pas le droit de se faire un peu plaisir même dans le business ? Dans ce cadre-là, chansons anglaises, expressions idiomatiques, phrasal verbs, vocabulaire, grammaire, je me focalise sur ce qui est utile et essentiel.
Selon les cas et les objectifs, je collabore avec d’autres teachers pour avoir plusieurs points de vue et plusieurs accents.
What else ? S’il te reste des questions, pose-les-moi en commentaires.
C’est un plaisir de découvrir ton histoire. Ahah, mêmes espoirs vécus en achetant les magazines et les CD.